La galerie AOM est heureuse de présenter la première exposition personnelle d’Antoine de Saboulin intitulée Odyssée. L’exposition se tiendra du 2 au 14 avril 2024 à Paris au 28 rue Saint-Gilles dans le IIIème arrondissement. Après plus de dix années de direction artistique et d’illustration, Antoine de Saboulin a choisi, il y a maintenant deux ans, de se consacrer à la peinture.
L’artiste joue avec les couleurs, les formes, les matières dans un univers qui oscille entre rêve et science-fiction. Ses paysages végétaux sont très colorés. La lumière et les couleurs vives éclatent dans une vision fantasmatique. Elles nous surprennent et répondent aux roches et à leurs teintes plus sourdes dans lesquelles le sable mélangé à la peinture accentue le rapport physique à la matière. Sa production de toiles grand format est ponctuée de plus petites à l’image de ces nuages tourbillonnants qui se posent curieusement comme des créatures surnaturelles soudainement apparues.
Les influences sont multiples : des impressionnistes auxquels son père, peintre, le confronte dès son enfance, au Douanier Rousseau, à Van Gogh, Matisse, et plus tard Hockney. Il est également marqué par Basquiat et Rothko. L’univers de la bande-dessinée de science-fiction est omniprésent. On voit la fascination de l’artiste pour Moebius, ses paysages fantastiques, et pour l’univers d’Alejandro Jodorowsky. L’électro française, le rock psychédélique et toute la culture pop des années 90 ne sont jamais loin. L’artiste dessine sur des carnets, invente et compose avant de reporter au feutre noir son dessin sur la toile. Il étage ses paysages et pioche ensuite dans son « réservoir de motifs » pour y insérer des petits habitants. Ses carnets de bords sont remplis de petites choses de la vie courante minutieusement collectées puis collées sur des pages de cahier (étiquettes de packaging, photos, dessins de sa fille, citations, études, essais et compositions au crayon de bois et crayons de couleur…). Dans ce monde imaginaire et singulier où la nature est irréelle, on perçoit une forme d’optimisme et aussi la nostalgie de l’enfance. Certains paysages sont déserts, d’autres révèlent une faune exubérante, étrange, comme suspendue. L’artiste les anime par la présence discrète de petits animaux ou insectes, dans un jeu de cache-cache avec sa fille Cassandre âgée de 6 ans qui s’amuse à les trouver lorsqu’elle vient le voir travailler.
Antoine laisse également entrevoir ses affinités avec la céramique en reproduisant des effets lustrés et brillants sur certaines de ses toiles. Il aime s’inspirer du travail de Julie Bergeron qu’il a découverte au hasard de ses recherches et dont certaines créations trouvent un écho particulier dans son œuvre.
Repéré l’année dernière par Christie’s Londres, il est invité à participer aux Christie’s Late de décembre 2023 et devient membre de la Fondation Taylor en janvier 2024.
Art Direction
Artcento
Photographies
Simone Perolari
Emmanuel Hoen
Vidéo
Artcento
Martin Pujol
Rédaction
Constance de Sauveboeuf
Traduction
Angela Randall
Relations presse
Pauline Boddaert
Remerciements pour leurs aides multiples et précieuses
Bruno Letiévant
Pascale Letiévant